Rendre l’art accessible à tous, le rêve de Stéphanie Tosi

Franchisée Carré d'artistes parlant dans le podcast l'Express Franchise

Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express a reçu  Stéphanie Tosi à la tête du réseau de franchise Carré d’artistes. 


Carré d’artistes est né d’un rêve, celui de rendre l’art accessible à tous. Depuis 2001, le réseau de franchise réinvente la galerie d’art pour en faire un lieu de vie chaleureux, transparent et décomplexé. Avec plus de 600 artistes internationaux référencés et 40 000 œuvres exposées aux quatre coins du globe, Carré d’artistes est l’un des plus grands réseaux de galeries d’art au monde. Convaincu que l’art amène de la beauté dans nos quotidiens, Stéphanie se mobilise pour en faire profiter le plus grand nombre, dans ses galeries ou en ligne. Elle compte aujourd’hui 38 galeries, présentent en France et à l’étranger et entend accélérer son développement dans les cinq prochaines années.

<iframe name="Ausha Podcast Player" frameborder="0" loading="lazy" id="ausha-miRL" height="220" style="border: none; width:100%; height:220px" src="https://player.ausha.co/?showId=BNkjVeCqNPm6&color=%23e63b11&podcastId=yJdej9fR1zvZ&v=3&playerId=ausha-miRL"></iframe><script src="https://player.ausha.co/ausha-player.js"></script>

Qui êtes-vous ?

Stéphanie Tosi : Je suis Stéphanie Tosi, j’ai 52 ans. J’ai créé Carré d’artistes il y a 22 ans exactement. J’ai fait une école de commerce, mais j’étais passionnée par l’art. J’ai travaillé huit ans dans un groupe agro-alimentaire et j’ai appris beaucoup de choses. J’ai appris la vente, j’ai appris le marketing, j’ai appris la structuration d’une grosse société et j’ai fêté mes 30 ans et là, j’ai eu un déclic. Je ne m’y retrouvais plus vraiment à vendre des barres de Mars et des M&M’s. Et donc, je me suis dit « Il faut vraiment que je fasse quelque chose qui me touche », et en l’occurrence l’art. Donc, j’ai fêté mes 30 ans, j’ai eu une fille. Elle avait six mois quand j’ai tout claqué pour créer Carré d’artistes.

Comment décririez-vous l’équilibre entre franchiseur et franchisé ? 

S.T : Nous avons eu la chance de recruter rapidement en France des franchisés qui étaient déjà des franchisés d’autres enseignes très structurées et qui nous ont aidés sur la vision et la structuration. 

Par exemple, ils nous ont très rapidement recommandé de créer des commissions de franchisés pour partager sur les idées marketing et pour brainstormer. C’est ce qu’on a fait. Du coup, j’ai le sentiment qu’il y a un vrai partage. On a proposé encore une commission fin octobre à trois franchisés élus par les autres franchisés. Et après, on est souvent sur le terrain. Moi aussi, je m’astreins à aller sur le terrain. Je visite trois galeries par mois et c’est inscrit dans mon agenda parce que c’est quand même le terrain qui nous fait vivre. C’est quand on a « les mains dans le cambouis », qu’on se rend vraiment compte des choses. 

Comment avez-vous fait connaître votre franchise à l’étranger ? 

S.T  : Je vais prendre l’exemple de Montréal. La localisation de la galerie est primordial parce qu’il faut vraiment qu’il y ait du flux. En l’occurrence, nous sommes placés rue Saint-Paul à Montréal. C’est une rue qui est extraordinaire, où il y a plein de galeries, mais en même temps plein de commerces, qui est blindée de monde l’été. Donc effectivement, nous avons de très bons chiffres. C’est pareil à Sedona aux États-Unis. L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement.

Quelles sont les fonctions clés qu’il faut absolument quand on veut créer son réseau ?

S.T : Le bon avocat pour avoir le bon contrat. J’ai pu avoir des contrats qui étaient mal ficelés dans certains pays parce qu’on ne connaît pas toujours la partie juridique et ça a pu être un peu bancal. Après, ça engendre des frustrations d’un côté ou de l’autre. De la structuration, parce que mine de rien, on ne s’invente pas franchiseur. Il ne suffit pas d’avoir des points de vente en propre en se disant « C’est bon, j’ai le savoir- faire. » Il faut le formaliser, organiser les trainings, savoir le transmettre et l’accompagner. Tout cela se structure et demande des compétences extérieures. 

Vous est-il déjà arrivé de faire des erreurs ? 

S.T : Bien sûr. De faire des erreurs, de ne pas choisir la bonne ville. On a ouvert à Brest, on a refermé un an après. Je pense que la personne n’était peut-être pas complètement faite pour ça et la ville de Brest était compliquée pour avoir un Carré d’Artistes à cet endroit-là.

Envie d’en savoir plus ? Écoutez le podcast dans son intégralité ici

Découvrir nos enseignes