Au mois de juin, L’Express Franchise lançait son podcast En Toute Franchise. Nous y recevons chaque semaine des franchiseurs et des franchisés. Pendant une heure, nous mettons un coup de projecteur sur la franchise au travers de parcours d’entrepreneurs inspirants. Notre mission : lever le voile sur ce modèle, explorer les clés de réussite, les pièges à éviter et les tendances à suivre.
Pour le septième épisode du podcast, L’Express Franchise a reçu Roua Babay Rouis, esthéticienne de formation qui a décidé de se lancer en franchise après un coup de cœur pour ce modèle. Une femme qui n’a pas peur des challenges et qui aime relever les défis. Elle a fait le choix de reprendre un institut Esthetic Center déjà existant et en difficulté plutôt que d’opter pour une création de centre. Nous avons sélectionné pour vous quelques-uns des temps forts de cet épisode. De quoi vous donner envie d’écouter la suite !
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Racontez-nous votre parcours
Roua Babay Rouis : J’ai commencé l’école d’esthétique à 17 ans, ça a toujours été mon rêve de petite fille. L’année de mon bac, mon père me dit : « Tu veux faire quoi maintenant ? » et je lui ai répondu « Je veux faire esthéticienne ». J’ai alors intégré une école française en Tunisie où j’ai fait trois ans de cours d’esthétique. J’ai également suivi plusieurs formations complémentaires. J’ai ensuite travaillé en Tunisie, dans les spas d’hôtels cinq étoiles. C’était très enrichissant, mais je ne pouvais pas évoluer parce qu’en Tunisie il n’est pas possible d’aller plus loin, par manque de projets de spa.
Qu’est-ce qui vous a plu dans le monde de la franchise ?
Roua Babay Rouis : C’est le fait de ne pas être lâchée dans la nature toute seule. Il y a un suivi et des professionnels qui travaillent derrière chaque franchisé. On a tout à notre disposition. Je travaille vraiment en toute sérénité. Je n’ai pas à m’occuper du marketing, des promos, ni du design de ma vitrine. Tout cela est conçu par l’enseigne, elle-même. C’était un aspect très séduisant du modèle, dans le sens où, en tant que professionnel qui aime son métier, cela allége.
Vous avez préféré la reprise à la création de franchise, pourquoi ?
Roua Babay Rouis : J’ai 34 ans, et cela fait 17 ans que je suis esthéticienne. Si j’avais décidé d’ouvrir un centre, il aurait fallut le développer et ce pendant 3-4 ans. Une reprise, c’est différent car tout est déjà fait. Quand j’ai repris la franchise, je suis entrée et j’ai juste refait la peinture. C’est comme acheter un appartement, en fait. Certains ont envie d’acheter de l’ancien d’autres du neuf. C’est un choix à faire, mais cela ne change rien au processus d’achat d’une franchise.
Est-ce qu’il a fallu plus se battre en tant que femme tunisienne ?
Roua Babay Rouis : Avec Esthetic Center, je n’ai pas eu ce problème. Si on se met en tête que l’on est différente et qu’on ne va pas nous accepter, cela ajoute des difficultés dans notre vie. C’est important de croire en soi. Mais aussi que les autres y croient, pour pouvoir nous confier un projet. C’était le cas chez Esthetic Center.
Devenir multi- franchisés, c’est un rêve pour vous ?
Roua Babay Rouis : Esthetic Center fait partie d’un groupe, Novi, qui compte neuf enseignes. L’avantage c’est qu’on peut donc investir facilement dans différentes franchises. Mon rêve, c’est de ne pas m’arrêter à un seul point de vente, mais d’en ouvrir un deuxième et pourquoi pas un troisième à long avant mes 40 ans. Je dirais que j’ai réalisé le premier de mes rêves qui était de me lancer, mais ce n’est que le début d’une belle histoire. Il faut se battre pour pouvoir réaliser ses rêves.
Envie d’en savoir plus ? Écoutez le podcast dans son intégralité ici