Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express a reçu Cécile Abel-Coindoz, franchisée Ô P’tit môme, un réseau de micro-crèches.
Après une première partie de carrière dans le secteur de l’optique, Cécile rejoint en 2019 son mari qui gère une entreprise dans le domaine du chauffage. Le couple, qui a à sa disposition un local commercial à Luzinay, en Isère, se lance en parallèle dans la création d’une micro-crèche. Très rapidement, rejoindre un réseau de franchise s’impose à eux pour mener à bien ce projet, malgré le fait que Cécile, vous allez l’entendre, soit très attachée à son indépendance. Aujourd’hui, cette maman de trois enfants hyperactive ne regrette pas son choix. Elle s’apprête même à ouvrir sa deuxième micro-crèche Ô p’tit môme, toujours en Isère.
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Parlez nous de votre parcours
Cécile Abel-Coindoz : J’ai fait un BTS opticien lunetier, je suis opticienne de formation. Ensuite j’ai fait une école de commerce à l’IDRAC à Lyon, en marketing et négociation industrielle. Par la suite j’ai évolué sur Lyon dans différents magasins d’optique, puis en tant que commerciale chez Essilor, sur toute la région Rhône-Alpes, Savoie, Haute-Savoie, Loire et Haute-Loire. Je suis restée dans l’optique pour finalement bifurquer. J’ai été commerciale pendant 12 ans et après, je suis allée chez Kris Group, qui est une coopérative de plusieurs opticiens, dont Kris, le collectif des lunetiers.
Vous aviez le souhait d’entreprendre depuis longtemps ?
C.A-C : Mon mari vient d’une famille d’entrepreneurs et à force d’être avec eux au quotidien, j’ai eu envie de les rejoindre et d’accompagner mon mari sur le développement de sa société. On avait un local dans un village, en face d’une école. La meilleure activité pour se développer à cet endroit était soit une crèche, soit une boulangerie. À force de se renseigner sur le marché de la petite enfance et n’ayant pas de diplôme dans ce domaine, je n’ai pas voulu me lancer toute seule. J’avais aussi envie d’être accompagnée dans certaines parties du travail comme la rédaction des projets pédagogiques, décortiquer la réglementation de long en large, c’est aussi le but d’être dans un réseau. L’accompagnement d’un réseau a vraiment été un élément décisif pour me lancer.
La franchise, c’était une évidence pour vous ?
C.A-C : La franchise, oui et non. Souvent quand on parle de franchise, on pense que l’on nous impose tout : l’enseigne, le concept, les couleurs, vos partenaires, vos équipes jusqu’aux animateurs réseaux qui viennent et regardent où est-ce que vous avez rangé le classeur, comment vos équipes vendent, etc. Mais je ne voulais pas de ça. J’ai connu le monde de la coopérative et c’est plutôt un échange et un partage. Oui, on massifie les achats, on essaye de jouer le jeu car on fait partie d’un réseau, le but, c’est de le faire vivre pour avoir des avantages en plus. Mais le fait de m’imposer quelque chose et de pas avoir ma liberté ne me plaisait pas. J’avais donc envie de faire partie d’un réseau, tout en gardant une liberté, et en sachant que je voulais participer à la vie du réseau.
Comment se passe la vie de franchisé ?
C.A-C : J’ai envie de dire passionnant. J’apprends tous les jours. C’est riche d’échanges avec les autres franchisés du réseau. Dès que vous avez une question, une contrainte ou une difficulté vous pouvez en discuter avec les autres franchisés. C’est aussi un partage avec les franchiseurs. Il faut dire qu’Ô p’tit môme a une accessibilité humaine.
Il y a cette notion de confiance entre franchiseurs et franchisés qui est importante ?
C.A-C : Oui, mais c’est comme un couple. Vous pouvez parfois ne pas être d’accord. La perfection n’existe pas dans un sens comme dans l’autre. Je ne suis pas parfaite, ils ne sont pas parfaits, mais c’est ce qui fait qu’eux ont grandi aussi vite. Ils sont partis d’une start-up et aujourd’hui ils ont une équipe importante. Si on n’avait pas été là, et si on n’avait pas eu ces échanges, ils n’auraient pas grandi aussi vite. De la même façon, on n’en serait pas là sans la franchise et sans Jimmy (franchiseur Ô p’tit môme) et son équipe pour nous dire : « Attention Cécile, si tu ne fais pas ça, tu risques de ne pas ouvrir ou si tu ne fais pas ça, tu ne respectes pas la réglementation à la lettre, on est ton garde-fou.» C’est vrai que ça peut faire râler, mais ils n’ont pas tort. C’est grâce à ça qu’on a pu ouvrir et c’est grâce à eux qu’on grandit. Et c’est aussi une des raisons pour lesquelles je fais partie d’un réseau ; pour avoir des gardes-fous.
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