Référencer sa franchise

« Je considère que le franchisé, c’est mon partenaire »

3 Min. de lecture
Jean Michel Karam pour illustrer l'article lié au podcast.

Au mois de juin, L’Express Franchise lançait son podcast En Toute Franchise. Nous y recevons chaque semaine des franchiseurs et des franchisés. Pendant une heure, nous mettons un coup de projecteur sur la franchise au travers de parcours d’entrepreneurs inspirants. Notre mission : lever le voile sur ce modèle, explorer les clés de réussite, les pièges à éviter et les tendances à suivre.


Pour le cinquième épisode de son podcast, L’Express Franchise a reçu Jean Michel Karam. Il fait partie de ces personnes qui ont des parcours de vie totalement hors norme.

Pendant sa jeunesse, il a vécu la guerre et en 1990 il a quitte sa terre d’origine, le Liban, pour rejoindre la France. À Paris, il termine ses études d’ingénieur, puis intègre le CNRS à Grenoble, qui débouche sur la création de sa première entreprise, Memscap. L’entreprise est cotée en Bourse après seulement deux ans d’activité.

En 2002, il fonde sa deuxième entreprise, IOMA, qui commercialise un appareil équipé de sondes pour caractériser la peau, qu’il brevette. En 2016, une troisième entité voit le jour, IEVA, dont le chiffre d’affaires atteignait les 35 millions d’euros en 2020. En pleine pandémie, il rachète deux réseaux de franchise, spécialistes de la beauté du regard : L’Atelier du sourcil et Le boudoir du regard. Portrait d’un serial entrepreneur qui a fait de la science et de la beauté un business.

Avant de commencer, est-ce que vous pouvez nous expliquer d’où vous venez ?

Jean Michel Karam : Je viens du Liban, qui est un pays qui a été frappé par la guerre quand j’avais cinq ans. À 20 ans, la guerre venait de se terminer et c’est là que je suis arrivé à Paris pour continuer mes études. J’ai passé mon diplôme d’ingénieur à Paris, puis je me suis retrouvé au CNRS, à Grenoble, pour faire mon doctorat en tant qu’ingénieur de recherche.

Diplômé en 1996, je deviens docteur en microélectronique. Je dirige un groupe de recherche dans le domaine très particulier des MEMS — micro electromecanical systems. Ce sont des micro systèmes qui nous permettent de faire des capteurs, des puces en silicium.

Je travaille quatre ans dans ce laboratoire que je quitte en novembre 1997, pour lancer ma première boîte. C’était ma première aventure, la société MEMSCAP.

Quel est le déclic qui vous fait basculer dans l’entrepreneuriat ?

Jean Michel Karam : J’ai toujours pensé que j’allais créer mon entreprise. C’est ce qui m’a classé deuxième dans mon entretien d’embauche au laboratoire. Le directeur était très inquiet parce qu’à l’entretien, je lui ai dit : « Je reste chez toi trois à quatre ans et après, je lance ma boite. »

Cette personne est ensuite devenue mon directeur de thèse. C’est quelqu’un dont je suis très proche. Quand j’ai lancé MEMSCAP, je l’ai placé au conseil d’administration.

Comment est votre relation avec les franchisés de L’Atelier du sourcil ?

Jean Michel Karam : Je considère que le franchisé est mon partenaire. Je m’associe avec des entrepreneurs parce que je considère qu’ils connaissent tellement bien leur territoire qu’il vont y faire un meilleur job que moi. À partir de là, ce sont des partenaires. Je présente mes plans et je leur explique pourquoi je fais chaque chose et que c’est dans leur intérêt.

Sur les prochaines années, comment projetez-vous votre groupe et qu’est ce que vous avez envie de faire ?

Jean Michel Karam : Je veux vraiment établir Ieva Group comme le Netflix de la beauté. Je vise une introduction en Bourse en 2027, préparatif à partir de 2026. Mon objectif est de faire une haute cotation, porter le groupe encore plus loin. Je veux non seulement que le groupe soit le numéro un de la beauté personnalisée, ce qu’il est aujourd’hui, mais je veux aussi qu’il devienne un des acteurs majeurs de la beauté bien être en Europe, puis au monde.

Envie d’en savoir plus ? Écoutez le podcast dans son intégralité.

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