Au centre de formation intégré Mobalpa, un parcours destiné aux nouveaux franchisés

23 janvier 2024
Categories : Un magasin Mobalpa.
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Depuis 1987, Mobalpa dispose d’un centre de formation intégré. Au départ principalement destiné à former des commerciaux à la vente de cuisines équipées, il a évolué. Dernière nouveauté en date : un parcours est destiné aux nouveaux franchisés. Présentation.


Mobalpa veut accélérer le développement de son réseau de franchises. Vingt ouvertures de magasins sont prévues en 2024 ainsi que plusieurs reprises de commerces, qui étaient jusque-là en contrats de concession. 2024 devrait donc être une année de recrutements pour le cuisiniste français, à la recherche de nouveaux porteurs de projet mais aussi de vendeurs et de managers. Le centre de formation intégré est prêt à les accueillir.

« À l’origine, il a été créé pour former des collaborateurs qui conçoivent des cuisines. Il n’y a pas de cursus spécifique dans l’éducation nationale. C’est un métier de commerce qui englobe une partie technique importante », explique Marine Bonino, responsable du centre de formation et du service recrutement pour le réseau de franchise. « Mobalpa était assez avant-gardiste. »

Depuis, l’offre de formation a continué à se développer pour s’adapter aux besoins du terrain et à la stratégie de l’enseigne, faisant de l’académie intégrée un atout non négligeable pour l’entreprise. D’autant plus que « le Covid a entraîné une crise des vocations et la concurrence s’est étoffée. Les vendeurs issus du métier de la cuisine se font de plus en plus rares, les cuisinistes sont plus nombreux à se les disputer », estime Marine Bonino. « On rencontre de plus en plus de personnes qui ne veulent plus travailler le samedi, qui veulent avoir des horaires flexibles, qui veulent faire du télétravail : des choses qui sont difficilement compatibles avec le commerce. »

Le centre de formation permet de capter les motivés. Depuis la crise sanitaire, il accueille autour de 600 personnes par an, contre 400 à 450 auparavant. Il offre de la réactivité à l’enseigne et un filet de sécurité aux franchisés. Les vendeurs hors métier y sont formés en alternance grâce au e-learning et trois semaines de présentiel au siège. Ceux qui ont déjà une expérience de cuisiniste bénéficient d’une session plus condensée, axée sur les spécificités et l’identité de la marque. Un parcours est également destiné aux futurs managers Mobalpa. Depuis janvier, une formation a été lancée pour accompagner les franchisés dans leur prise de fonction et maximiser leurs chances de réussite.

Ce programme est obligatoire et dispensée par des spécialistes. « On ne veut pas de couteau suisse mais des experts, par exemple en négociation et vente, en architecture d’intérieur, etc. » Ainsi, cette formation balaie les fondamentaux du management, la gestion du back-office, la gestion financière et économique d’un point de vente, décrit Marine Bonino. « On veut que les franchisés identifient concrètement leur rôle de chef d’entreprise, qu’ils se sentent faire partie de l’enseigne et qu’ils sachent faire évoluer leurs salariés, mais également qu’ils soient capables de mettre les mains dans le moteur et de vendre ». Ils devront donc suivre la formation “vendeur” en complément.

Car au départ, « les franchisés sont souvent multitâches. Ils ont trois casquettes : dirigeant, manager et ils vont devoir vendre un peu. » Jusqu’à ce que leur équipe soit suffisamment grande. « Cela leur demande beaucoup de temps, c’est un investissement, mais ils sont conscients des enjeux et se prêtent à l’exercice. »

Durant le parcours de formation initiale, les nouveaux franchisés bénéficient aussi d’immersions en magasin « pour se faire une idée réaliste du métier. » Plusieurs visites de formateurs coachs sont également programmées après l’ouverture de leur premier point de vente.

Objectifs : observer comment l’équipe fonctionne, répondre aux questions et corriger rapidement d’éventuelles mauvaises habitudes pour assurer une bonne performance commerciale. « Ceci aura pour effet bénéfique de limiter les risques d’un turn-over trop important, dangereux pour la pérennité et le développement de l’entité. »

« L’enveloppe nécessaire pour que les nouveaux franchisés se forment et qu’ils forment leur équipe à l’ouverture est prévue dans le business plan », précise Marine Bonino. Le centre étant certifié Qualiopi, ils pourront bénéficier d’aides publiques au financement.

Aujourd’hui, environ 60 % du réseau de franchise est passé par le centre de formation, évalue sa responsable. « Les dirigeants qui l’ont utilisé en voient vraiment le bénéfice. Ils le considèrent comme un investissement. » Il a en tout cas de quoi rassurer ceux qui ont envie de tenter l’aventure de la franchise.

Écrit par Cécile Rubichon

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