Grâce à la franchise, les entrepreneurs peuvent accélérer le développement de leur entreprise en rejoignant un réseau. En effet, le modèle d’affaires repose sur l’accord entre le franchiseur, l’enseigne proposant un concept, et le franchisé (le futur chef d’entreprise). La création d’entreprise en franchise est encadrée par plusieurs recommandations et obligations. Quels sont les avantages de cette forme d’entrepreneuriat en Belgique ? On vous dit tout.
Comment fonctionne l’industrie de la franchise en Belgique ?
En Belgique, le marché de la franchise est une opportunité commerciale prometteuse. Il existe plus de 362 réseaux et plus de 9 460 magasins franchisés. Les candidats à la franchise peuvent se tourner vers l’un des secteurs les plus porteurs comme la restauration, les services à la personne, l’alimentaire ou encore l’aménagement d’intérieur. Ils obtiendront le soutien du franchiseur qui a le devoir de respecter différentes obligations.
En effet, entre contrepartie de l’apport personnel et du droit d’entrée, l’enseigne s’engage à fournir l’assistance continue au franchisé afin que celui-ci puisse se lancer dans l’entrepreneuriat avec moins de risques. Il doit également garantir la qualité des services, produits et prestations fournis afin de favoriser une image de marque favorable.
Les droits du franchisé en matière de droit intellectuel doivent être observés pendant la durée du contrat. De plus, le franchiseur a l’obligation de fournir un DIP (Document d’Information Précontractuelle) afin que le candidat à la franchise puisse découvrir l’enseigne et son réseau. Il sera ainsi possible de se renseigner sur les frais d’entrée, l’ancienneté et la rentabilité du concept, le secteur d’activité, le réseau et les fournisseurs ainsi que la vision du franchiseur. Si les deux parties trouvent un commun accord, la collaboration est scellée à travers le contrat de franchise.
Les avantages pour le franchiseur et le franchisé
Les avantages de la franchise sont nombreux, tant pour le franchiseur que le franchisé. L’entrepreneur y trouve un moyen de créer une entreprise et de devenir son propre patron tout en bénéficiant du concept éprouvé de l’enseigne. Cela lui permet de profiter du savoir-faire ainsi que de l’appui du réseau. D’ailleurs, en rejoignant un franchiseur, il est possible d’utiliser le nom commercial, de bénéficier de la notoriété et de l’image de marque. Tout cela favorise le développement rapide d’un commerce.
Le franchiseur s’engage à former et accompagner le franchisé jusqu’à l’ouverture du point de vente, de l’agence ou du magasin. Concernant le financement, l’entrepreneur doit payer le droit d’entrée, fournir un apport personnel et couvrir l’investissement global, mais cet engagement financier assure généralement une meilleure rentabilité. Quant au franchiseur, l’avantage principal réside dans l’expansion de son réseau et son implantation dans diverses régions.
Ce qu’il faut savoir sur les modèles d’affaires
La franchise est un moyen de lancer rapidement une activité commerciale. Cependant, le franchisé devra respecter les principales clauses du contrat. Celui-ci contient notamment les modalités d’utiliser la marque comme le paiement des redevances, l’exclusivité territoriale, les conditions de cession ainsi que la clause de non-concurrence.
Pour adhérer au réseau d’un franchiseur, l’entrepreneur devra fournir les fonds nécessaires. Certaines enseignes exigent un faible apport personnel. C’est le cas de Nexeau, spécialiste de la détection de fuites. La franchise est accessible avec un apport de 5 000 euros. Citéliv propose des services de livraison écologique aux entreprises et l’apport demandé est de 15 000 euros.
Pour 20 000 euros, les franchisés peuvent se tourner vers la vente de détail avec Cavavin ou l’alimentaire avec Moustache Artisan Glacier. Quel que soit le budget, le franchiseur et le franchisé ont un objectif commun : contribuer au développement d’un réseau rentable.