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Le repreneuriat sous la loupe de l’IA

Le repreneuriat au Québec grâce à l'ia

Comme en 2024, le repreneuriat au Québec en 2025 s’imposera comme une tendance clé dans le paysage entrepreneurial, offrant des opportunités uniques pour les entrepreneurs en quête de projets solides et établis. Le CTEQ (Centre de transfert des entreprises) estime que 16 000 entreprises sont en cession. 

Avec une génération de baby-boomers approchant de la retraite, de nombreuses PME cherchent des repreneurs capables de perpétuer leur héritage tout en injectant une nouvelle dynamique. Cette transition représente non seulement une alternative stratégique à la création d’entreprise, mais également un levier économique essentiel pour préserver les emplois et maintenir la vitalité économique des régions québécoises. Cependant, le repreneuriat pose aussi des défis spécifiques : évaluation juste de l’entreprise, financement, négociation des modalités de transfert, et intégration réussie dans des structures existantes. 

Selon les données récentes, environ 24 000 entreprises au Québec devraient changer de mains en 2024, marquant une augmentation de 60 % par rapport à l’année précédente, où 15 000 transferts ont été enregistrés. 

On estime désormais que le transfert d’entreprise au Québec est plus important que la création d’entreprises.

Le marché des petites entreprises nord-américaines représente par année plus de 250 000 transactions entre 500 000 $ et 10 millions de dollars. 

Selon le CDPQ (Conseil Du Patronat du Québec), environ 1 propriétaire sur 2 (55,6 %) qui compte transférer un jour son entreprise ne connaît pas la valeur marchande de celle-ci (entreprises familiales : 49,3 %). Parmi ceux qui la connaissent, 1 sur 4 (28,2 %) l’a établie avec l’aide d’experts.

Seulement 3 propriétaires sur 10 (30,8 %) ont eu recours à ce jour à au moins un expert dans le processus de transfert de leur entreprise (entreprises familiales : 41,1 %). L’expertise comptable/fiscale est la plus prisée (75,0 %), ensuite celle de consultants spécialisés en transfert (51,0 %).

Bien que très dynamique, ce marché est toutefois perçu comme marginal et peu structuré, et il est souvent négligé par les grands acteurs du secteur qui n’y trouvent pas de rentabilité satisfaisante.

Pour un éventuel acheteur étranger, l’évaluation d’une PME canadienne (moins d’un million de dollars) peut être un défi. Car, il faut évidemment dans un premier temps comprendre les particularités du marché local et surtout avoir confiance en leur valeur.

Au Canada, et particulièrement au Québec, il existe moins de données publiques disponibles comparées à des pays comme la France. Les petites entreprises ont souvent des comptabilités simplifiées, et les propriétaires mélangent parfois leurs finances personnelles avec celles de l’entreprise. Il est donc essentiel de s’octroyer les services d’un comptable local capable d’analyser les chiffres. 

Au Québec, les petites entreprises disposent généralement des documents suivants :

  • L’états des résultats (revenus, coûts, bénéfices).
  • Le bilan (actifs, passifs, fonds propres).
  • La déclaration fiscale des entreprises.

En plus des méthodes d’évaluation courantes (approche des multiples, valeur des actifs nets, flux de trésorerie), il sera aussi important de prendre en considération les données non financières : le profil du cédant, la localisation – souvent très importante pour les commerces de détail -, les contrats ou licence existantes (notamment pour les franchises). À partir de ces éléments, et en collaboration avec le partenaire expert local, les vérifications diligentes pourront être réalisées. Mais, tout cela représente un travail considérable, un temps précieux, et donc coûteux.

Les experts québécois du M & A reconnaissent que cette charge freine l’activité. Et parce qu’il n’existe pas d’outil efficace et aisément accessible pour les transactions, les grandes plateformes négligent ce marché en raison de sa faible rentabilité individuelle.

À l’ère des nouvelles technologies, pourquoi ne pas s’aider d’outil performant pour faciliter les transactions ? Même dans le secteur des fusions et acquisitions (M & A), les outils d’intelligence artificielle peuvent être utilisés pour aider l’analyse des données financières et réduire les coûts, notamment ceux liés au temps passé.

Une équipe de professionnels issus de Polytechnique Montréal a cherché à comprendre les enjeux liés aux transactions de petites et moyennes entreprises et répondre au plus près aux besoins des cédants de PME d’une valeur de moins de 10 millions de dollars. Ainsi la société montréalaise, Hadaly, a conçu et développé une application du même nom qui génère avec succès plus de 350 millions de dollars de transactions. 

Cet outil, à faible coût, adéquatement adapté aux transactions d’entreprises qui génère des revenus de moins de 10 millions de dollars, offre aux PME les mêmes avantages en matière de structuration et de valorisation que ceux disponibles pour les grandes entreprises. Il permet une pré-évaluation des entreprises en automatisant la collecte et l’analyse des documents nécessaires. Plutôt que de passer des heures à trier et examiner manuellement chaque document, les utilisateurs peuvent simplement déposer tous les fichiers dans un espace sécurisé intégré à Hadaly. Que les documents soient financiers, juridiques ou opérationnels, l’application les détecte, extrait le contenu pertinent et les organise de manière structurée, quelques soient leurs formats.

En quelques minutes, Hadaly produit une évaluation visuelle claire et détaillée, affichée sur un tableau de bord personnalisable. Ce tableau de bord offre aux intermédiaires une vue d’ensemble complète de l’entreprise, en mettant en évidence les informations clés et les indicateurs de performance essentiels. Cela leur permet de se concentrer davantage sur l’analyse stratégique, avec une vision concise et précise de la situation de l’entreprise. 

En complément de l’analyse documentaire, Hadaly intègre un questionnaire conçu spécifiquement pour les due diligences. Cet outil standardise et simplifie le processus en posant des questions adaptées aux spécificités de chaque secteur, répondant aux exigences des experts. Les intermédiaires obtiennent ainsi des informations ciblées et précises, tout en assurant la cohérence du processus de vérification pour chaque transaction.

Appuyés par Next AI, les cofondateurs de la société ont rapidement conduit Hadaly à atteindre un niveau de maturité technologique supérieur et à bâtir une vision solide, capable de répondre aux défis du marché actuel. 

L’application Hadaly s’adresse en priorité aux professionnels de la transaction, comme les comptables, avocats, évaluateurs, et autres experts du M&A, qui jouent un rôle central dans le succès des ventes d’entreprises.

Cette solution leur permet de gagner en efficacité et en rentabilité. Grâce à l’intelligence artificielle de Hadaly, les tâches chronophages et à faible valeur ajoutée, comme la collecte et l’analyse de documents, sont automatisées. Les utilisateurs peuvent ainsi se concentrer sur l’analyse stratégique et l’accompagnement humain, offrant des évaluations précises et des informations optimisées. Avec un tableau de bord clair et personnalisable, l’outil IA renforce la transparence et la rigueur des transactions, tout en augmentant les revenus des experts grâce à une meilleure relation client.

Véritable catalyseur de performance, ce modèle d’affaires performant repose sur la synergie entre l’intelligence artificielle et le savoir-faire humain. Alliant technologie avancée et expertise sectorielle, l’IA continue de perfectionner ses outils d’évaluation d’entreprise pour en faire de meilleur outil d’aide à la décision.  

Le repreneuriat intelligent est en marche  pour les PME et TPE. La demande est très forte de la part des cédants et de leurs intermédiaires ; actuellement, la plateforme Hadaly gère une moyenne de 20 transactions par semaine. Voilà qui devra permettre aux TPE et PME du Québec et d’ailleurs, d’accéder à des services plus accessibles pour évaluer leurs entreprises.


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Le repreneuriat sous la loupe de l’IA.

Tendance croissante au Québec : Le repreneuriat est en pleine expansion avec une augmentation attendue de 60 % des transferts d’entreprises en 2024 au Québec, replacé au cœur de la succession des PME, notamment suite au départ à la retraite de nombreux baby-boomers.

Défis du marché des PME : Les PME québécoises, souvent faiblement structurées et marginalisées par les grands acteurs, posent des défis d’évaluation et de transaction, accentués par le manque de données publiques et la nature simplifiée de leur comptabilité.

Rôle de l’IA dans l’évaluation des entreprises : L’application Hadaly, développée à Montréal, utilise l’intelligence artificielle pour automatiser le processus d’évaluation des PME en structurant et analysant les documents financiers, juridiques, et opérationnels, facilitant ainsi la prise de décision.

Optimisation des transactions : Hadaly permet une évaluation rapide et précise des entreprises, offrant un tableau de bord personnalisé qui améliore la transparence et l’efficacité des transactions, tout en complétant l’analyse humaine avec des questionnaires standardisés pour les due diligences.

Synergie IA et expertise humaine : En automatisant les tâches chronophages grâce à l’IA, Hadaly libère du temps pour les experts en M&A, renforçant la rigueur des transactions et augmentant la rentabilité tout en soutenant le repreneuriat intelligent et accessible pour les TPE et PME.

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