« Tout le monde peut accéder à Franks hot dog. » C’est sur cette idée que Benjamin Attal et Jonathan Sellam ont construit leur franchise. Du produit aux process de commandes, ils ont « tout mis en place pour faciliter la vie des futurs franchisés ». En s’aidant notamment de l’intelligence artificielle.
Benjamin Attal et Jonathan Sellam voulaient que « tout le monde puisse devenir franchisé, avec ou sans expérience dans la restauration ». Eux travaillent dans ce secteur d’activité depuis des années. Benjamin Attal a notamment co-fondé Sushi Gourmet. « Dans le monde du sushi, il faut déjà la présence d’un sushiman. » Autrement dit embaucher des salariés aux compétences spécifiques. Avec cette particularité : « un filet de poisson d’un même poids peut être coupé en 20, 30 ou 35 pièces, ça dépend de l’homme. » Un casse-tête pour gérer les achats de matières premières.
Il fallait un produit facile à travailler. Ils ont choisi les hot dog « parce que le process de fabrication est simple. Un pain, une saucisse. Il n’y a pas d’écart possible, aucune perte de marchandise. On sait que pour atteindre un chiffre d’affaires donné, il faut commander et vendre tant de pains et tant de saucisses. C’est très calibré. »
Autre avantage du hot dog : sa conception n’exige pas la pose d’un extracteur en cuisine. « En gros, le franchisé peut s’installer n’importe où », y compris dans un local commercial qui avait été conçu pour être une boutique de prêt-à-porter, par exemple. Trouver un emplacement peut alors se révéler très rapide. D’autant plus que les franchiseurs sont là pour conseiller les porteurs de projet et les assister dans leurs démarches.
Un logiciel calcule la quantité de matières premières à commander
Toujours pour faciliter au maximum la vie de leurs futurs franchisés, les deux chefs d’entreprise ont également misé sur la technologie. Ils ont investi dans plusieurs outils de pointe. « Un système de commande automatisée qui utilise l’intelligence artificielle », notamment. Quand le franchisé passe ses commandes de matières premières, le logiciel émet des suggestions de quantités optimales. « Il va lui proposer des prévisions en fonction des ventes passées et des événements futurs, un match de foot, de Coupe du monde de rugby, les Jeux olympiques, la météo…», décrit Benjamin Attal.
Résultat : pas besoin de connaissances dans la restauration pour réussir, assure-t-il. Ni dans le marketing et la communication : un accompagnement et des outils sont, là aussi, prévus pour épauler les franchisés.
Des franchisés aux profils très différents
Inutile d’être un spécialiste en recrutement non plus : « le personnel n’a pas à être qualifié. Techniquement, tout le monde peut assembler du pain et des saucisses même sans expérience en cuisine. »
Quant aux vendeurs, ils sont aidés par des bornes de commandes en salle, comme dans beaucoup de fast-food. Elles sont là pour faire des propositions aux clients « de manière naturelle ». « L’avantage, c’est qu’on optimise la présence du vendeur, qui aura plus de temps pour accompagner et servir le client. »
Clients auxquels les fondateurs de Franks hot dog ont bien sûr pensé en optant pour le hot dog et ses prix abordables. « Tout le monde doit y gagner, c’est la recette d’une bonne affaire », souligne Benjamin Attal. Avec son associé, grâce à leur expérience professionnelle, ils semblent en tout cas avoir réussi leur pari de rendre leur franchise accessible au plus grand nombre.
En trois ans, malgré la crise sanitaire, ils ont développé un réseau de seize points de vente gérés par des personnes aux profils très différents. Parmi les franchisés, par exemple, une entrepreneuse venue du secteur de la beauté et bientôt un couple de médecins.