Référencer sa franchise

L’engagement sociétal, facteur de croissance : l’exemple de MyoTec

L’engagement sociétal, facteur de croissance : l’exemple de MyoTec

[Étude de cas] En développant MyoTec, un concept de salles de sport par électrostimulation, Sophien Boustani veut démocratiser le sport. Dans cet esprit, mener des actions solidaires lui a semblé naturel. Un engagement sociétal, inscrit dans la charte de la franchise, facteur de croissance économique. Mais pas seulement.


Comment sensibiliser le plus grand nombre aux bienfaits de l’activité physique ? Toucher ceux qui n’aiment pas le sport, ceux qui jamais n’iront dans une salle de fitness par peur du regard des autres, ceux qui n’ont pas le temps, ceux qui s’occupent plus des autres que d’eux-mêmes ? Les persuader que bien vieillir passe par l’entretien de son corps ? Que le sport est un facteur d’inclusion sociale ?

Ces questions sont au cœur de la réflexion de Sophien Boustani, fondateur de MyoTec. L’électrostimulation est une réponse à ses yeux. « Une séance de 20 minute équivaut à quatre heures de contraction musculaire, donc d’efforts », explique le chef d’entreprise. Mais encore faut-il rendre le concept accessible à ceux qui sont isolés et/ou qui ont un petit budget… Pour lever les barrières de l’argent et de l’information, Sophien Boustani a tout de suite décidé de travailler avec le tissu local. « Quand on s’implante dans une ville, on va voir les associations locales, les aidants, des professionnels de santé. On leur explique notre démarche chez MyoTec, notre volonté de toucher des publics fragiles, précaires, et d’élaborer des partenariats pour proposer des séances à des prix symboliques », poursuit-il.

Des séances à moins de 10 euros, « dix fois moins cher qu’un coaching dans une salle de sport et trois fois moins cher qu’une séance dans un centre MyoTec », précise Sophien Boustani. En petit comité : trois personnes maximum « pour répondre aux besoins de chacun et s’adapter aux pathologies. On ne gagne pas vraiment d’argent dessus. On le fait parce qu’on a envie de participer à la vie locale. » Des ateliers gratuits sont également organisés par des kinésithérapeutes, des ostéopathes ou encore des diététiciens pour tous les clients. « On sort du côté business et du côté maladie, tout le monde est content ».

« Donner pour recevoir, c’est comme ça que j’ai été éduqué. Pour moi ça coule de source de donner une dimension locale et solidaire à mon activité », confie-t-il. L’une de ses maximes : « la réputation paie plus que l’argent ». Il a pu le vérifier. « L’image de franchise solidaire a aussi un impact positif pour la croissance de l’entreprise, c’est certain. L’engagement social alimente le bouche-à-oreille, améliore le référencement sur les réseaux sociaux et renforce la notoriété auprès des clients mais également des candidats à la franchise MyoTec. 

Inscrit dans la charte de la franchise, l’engagement sociétal est en effet un gage pour les entrepreneurs qui cherchent à donner du sens à leur activité professionnelle sur un long terme. Depuis la crise sanitaire, ils sont de plus en plus nombreux. Ce qui offre une belle perspective de développement du réseau. Une trentaine de projets d’ouverture ont été signés pour 2025 et 2026. Pour autant, « on est très sélectif sur le choix des franchisés. Le profil de pur investisseur ne nous intéresse pas », assume Sophien Boustani. 

Il a envie de s’entourer de franchisés qui partagent ses valeurs. D’entrepreneurs prêts à monter leurs propres actions. Pour Noël, l’un des collaborateurs a proposé une collecte de jouets. « On a  nationalisé, ça a été un succès. Plus de 500 kg de jouets ont été collectés et distribués par les franchisés eux-mêmes dans des hôpitaux, dans des orphelinats, des associations, des maisons de quartier. On a eu des centaines de remerciements ! »

À l’avenir, pourquoi ne pas se lancer dans des projets humanitaires en France et à l’étranger, en associant les clients ? De quoi encore renforcer les liens entre les franchisés et leur public. « On est une grande famille. » Et ça rapporte sur le plan humain comme économique : dès la première année, le chiffre d’affaires moyen s’établit entre 200 et 250 000 euros. « Pour une TPE, c’est plutôt pas mal. »


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : L’engagement sociétal, facteur de croissance, l’exemple de MyoTec.

Concept de salle de sport par électrostimulation : MyoTec, fondé par Sophien Boustani, vise à démocratiser l’accès au sport grâce à l’électrostimulation, un concept unique offrant des séances efficaces en seulement 20 minutes, équivalant à quatre heures d’efforts.

Initiatives solidaires : Pour rendre ses services accessibles, le réseau MyoTec collabore avec des associations locales et des professionnels de santé pour proposer des séances à à l’accès facile grâce à des prix symboliques, contribuant ainsi à l’inclusion sociale de publics fragiles et leur bien-être.

Impact positif sur la réputation : L’engagement sociétal de la franchise MyoTec améliore son image de marque, favorisant le bouche-à-oreille et renforçant sa notoriété. L’entreprise constate que sa réputation est un atout sur le plan économique, avec des retours positifs de sa clientèle variée sur les réseaux sociaux.

Sélection rigoureuse des franchisés : Le réseau MyoTec privilégie des franchisés partageant ses valeurs et souhaitant participer à des actions sociétales. Cet accompagnement complet humain a pour objectif de construire une véritable communauté autour de la marque. 

Perspectives de développement : Avec une trentaine de projets d’ouverture prévus pour 2025 et 2026, le réseau MyoTec continue de croître. Le chiffre d’affaires moyen s’établit entre 200 000 et 250 000 euros par an, soulignant le succès d’une approche alliant performance commerciale et responsabilité sociale.

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